Ville-Mère Bélisle

J’ai été invitée par mon amie Andrée Lacelle, poète lauréate de la ville d’Ottawa 2017-2019, à participer à une exposition virtuelle, Nos lieux, nos pas.

Voici donc Ville-Mère, produite à l’Atelier circulaire de Montréal, une photolithogravure tirée en hommage à ma ville natale où sont rattachés de très beaux souvenirs. Ville-Mère, ville de fortes racines ancrées à fleur de sol telles que celles retrouvées récemment dans le Parc MacDonald, face à la maison familiale de la rue Charlotte. À travers nos lieux chargés de sens et au gré de nos pas, il nous tarde maintenant de préserver nos arbres et nos parcs pour préserver une bulle d’oxygène.

Souvenirs des liens très forts de la famille Bélisle qui vint vivre à Ottawa en 1957 pour établir une entreprise florissante de vente d’automobiles. Issue de la campagne ontarienne, de Clarence Creek, la famille garde des racines rurales tel que l’évoque le nuage. Poussons la réflexion sur cette famille issue de la campagne pour s’établir en ville et contribuer à la pénétration de véhicules automobiles dans notre environnement si cher.

Notre grand-père ferrait les chevaux en 1920. L’élevage des animaux était alors gage de survie, pour la nourriture et pour le transport. Aujourd’hui, un siècle plus tard, se présente un double défi pour intégrer le contrôle des gaz à effet de serre générés par l’élevage animal et par la pollution créée par nos véhicules automobiles.

Françoise Cloutier